Une fin d’après midi hivernale…Un ciel orangé, teinté de lueur rose, c’est beau, c’est calme, c’est intéressant les belles couleurs pastelles et puis au loin le ciel encore bleu qui se détache. Je rêve…A une vie meilleure, mais pourtant ma vie ici elle n’est pas trop mal…J’ai un travail intéressant nécessitant une certaine force de caractère et puis il y a ma famille…Sans compter ma vie de femme indépendante…et puis Jack…Non je ne dois pas y penser…

Le temps passe et plus il passe et plus je me demande comment j’ai put avoir autant d’enfants avec…avec un homme…un homme qui ne m’aime pas…qui n’a jamais sut m’apprécier à ma juste valeur, qui n’avait des sourires que pour préserver les apparences…Oui cet homme avec une si haute estime de lui-même…

Oui cet homme abject c’est mon mari…et croyez moi si j’avais pus faire autrement…pourtant moi je l’aime…un peu…Oui…surement mais je ne sais plus, c’est rare quand je le vois et dans ces moments là il ne décroche pas trois paroles. Je ne serais même pas dire à quand remonte notre dernière étreinte, notre dernier baiser. Mais tout ça, ça vous barbe et vous vous en foutez n’est ce pas ?

Je quitte le muret sur lequel j’étais perché d’un saut emplit d’allégresse et je déambule au milieu de corps…Ils on tous succombés à mes Avadas Kedavras (A moins que ce ne soit à mon charme fou *sbang*) et ils sont là étendus, raide morts, et la surprise se lit encore dans leurs yeux.

Que c’est jouissif de tuer oui voyez vous. Enfin ça ne l’est peut-être pas tant que ça mais ça apporte une compensation pour le manque d’amour, oui car voyez-vous je ne suis pas une gentille fille…enfin quand-on ne me connaît pas…

Je m’approche d’un corps, une femme grande et élancée, châtains avec de grands yeux en amandes, verts…Sans doute tuée dans la fleure de l’âge. J’espère pour elle qu’elle n’avait pas d’enfants de mari…ou peut-être l’ai-je délivrée d’un bourreau tyrannique, je ne sais pas je ne sais rien de mes victimes. Ce n’est pas le service de renseignement mon boulot…

Non moi on m’appel, on me dit qui tuer et je m’en charge, rapide comme l’éclair. Je m’arrange pour que ce soit fait proprement et sans trace…Comme une tueuse à gage…Oui c’est ça que me demande le Seigneur Des Ténèbres, ça et uniquement ça…Mon travail c’est aussi de ne pas poser de questions…

Bon j’en est marre moi de contempler des corps…J’aime bien admirer mon travail mais là c’est assez lassant…Il y a bien d’autre choses à regarder que des innocents….ou pas, massacrés par une fabuleuse mangemort je pense…

Oui il y a bien d’autre chose sur cette Terre…Avant il y avait Jack à contempler mais…c’est finit…oui je crois que c’est bel est bien terminé pour de bon…Je ne peux pas aimer un homme qui ne m’aime pas. Ces derniers temps, même faire semblant pour préserver les apparences m’est devenu lourd.

Alors je m’assois parterre, le dos appuyé à un mur de brique…croisant les jambes de manières exagérément cérémonieuse et contemplant ce ciel au belle lueur qui me fascine et me fait rêver…vers lequel j’aimerai voler.

Mais des pas mesurer venant par ici trouble ma quiètude…

et
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« Belle soirée je suppose »

Les pas se sont arrêtés, c’est à première vue l’aboutissement du trajet d’une bellâtre brun. Il est beau…oui…Il y a quelques années encore, je ne m’autorisais en aucun cas, à avoir ce genre de pensées, il y a quelques années j’étais encore amoureuse et persuadée d’être aimée en retour, mais la vérité est tout autre et beaucoup plus dure…oui…A présent donc, je m’en fous. Oui je peux aimer, apprécier, remarquer ce que je veux ou qui je veux. Je pense ce que bon me semble de qui que ce soit, oui. Je me sens plus libre…un peu…je crois…oui Jack ne m’aime pas…

Et quand j’y repense, que pense mes gosses de tout ça…Une mère dragueuse…un père qui a plus de considération pour son amour propre que pour sa femme…C’est du grand n’importe quoi…J’en viens même à me demander si Jack aime ses enfants…Après tout comment peut-on aimer des gamins qu’on a eut avec une femme qu’on aime pas ? Pfff…

Je pense trop, c’est usant parfois. Revenant au beau brun assis à présent à côté de moi contre le mur, il a des yeux clairs, verts semble t-il, il a des cheveux bruns, une barbe de trois jours si je ne m’abuse et il est grand. Aucun doute c’est un bel homme mais qu’importe je ne suis pas d’humeur à ça…enfin…je crois…j’avoue que je ne sais plus rien ces derniers temps, je n’arrive même plus à me comprendre moi-même.

A présent, il allume une clope et m’en tend une. D’ordinaire je ne fume pas…Enfin j’ai toujours quelques clopes trainant dans mon blouson mais elle ne sont là que pour essuyer mes tendances dépressives. Aujourd’hui je suis dépressive…je crois…J’attrape la cigarette que je glisse délicatement entre mes lèvres.
Je le vois prêt à me l’allumer, il connaît la galanterie et c’est rare de nos jours mais je ne suis pas une « femme facile », enfin on peut dire ça comme ça…

Mais là je m’égards…Je tâtonne donc sur mon manteaux de tissus à la recherche de la poche qui contient mon bonheur et je finis par la trouver, je la trouve enfin et en sors ce que je cherche, un briquet. Je l’agite devant lui avant d’allumer la cigarette et d’en tirer une profonde bouffée. Puis je recrache la fumée et esquisse un sourire en sa direction.

« Une mission qui s’est bien finit, une pour toi…Une pour moi. »

Oui c’était vrai, ma mission c’était déroulée avec le plus grand succès possible. Telle une tueuse à gage, j’avais massacrée sans foi ni loi tous ceux dont le nom était sur la liste. Je suis une mangemort efficace que voulez vous. D’après les dires de l’homme assit à côté de moi (…), le Lord Noir lui avait aussi confiée une tache à accomplir aujourd’hui, et il l’avait exécuté avec succès…

C’était réellement une belle journée alors…Je regarde le ciel et je rejette des mèches de cheveux gênantes et je redirige mon regard vers le sol. Deux succès dans la journée, c’est un point positif pour notre grand supérieur le Seigneur des Ténèbres et pour les mangemorts, non ?

-Ca se fête alors…C’est d’un triste que nous n’ayons pas de champagne pour trinquer.

Je fis une mine boudeuse pour appuyer ma réponse. C’est gamin de ma part mais je suis comme ça et puis c’est tout…Puis soudain il eut un mouvement de recul à peine perceptible…Que lui arrivait-il ? Ah…Il a surement remarqué mon air contrarié tout à l’heure.

« Mais je ne veux pas t’importuner. »

-Mais tu ne m’importune pas du tout…Vois tu le problème dans notre profession c’est qu’on est trop souvent seul.

Et je lui souris.

et

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Du champagne, oui, ça me permettrait peut-être d’oublier un petit peu mon moral maussade de ces derniers jours. Oui, boire ça soulage toujours non ? Je crois….oui surement mais je ne vais pas trop boire…non…j’ai un honneur quand-même je crois…Et puis le champagne ce n’est pas un alcool agressif…

Oh et puis je m’égare on s’en fout des caractéristiques de l’alcool…oui…Pensons plutôt au fait que je me trouve à boire pour fêter ma réussite avec un bel homme…Oui un homme, cela fait longtemps que je ne me suis pas retrouver seule avec un homme…Que ce soit mon mari ou…Enfin bref, je savoure le champagne et cet instant, sous ce beau ciel bariolé de couleurs chatoyantes.

Alors nous trinquons et je souris encore un peu plus, pour cacher cette souffrance intérieure et je porte la coupe délicatement à mes lèvres, absorbant deux trois gouttes du liquide qui je dois le dire et fameux…Un bon champagne, très bon.

-Hum ce champagne est délicieusement gouteux, c’est un quoi, d’où vient t-il ?

Je m’étirais un peu, non pas que la fatigue me gagnait…non…je suis habituée au journée et au nuit longue, oui c’est mon travail qui m’y a habitué sans doute. Je ne suis donc pas fatiguée mais je suis dans cette posture, assise contre un mur de brique et au fil des minutes, mon dos c’est un peu endolorit.

Je m’étire donc et je déplies mes jambes qui jusqu’à présent se tenaient fermement contre mon buste. Je m’allonge un peu sur le sol, maintenant mon buste droit en appuyant mon coude sur le béton qui à n’était pas très froid, réchauffé par les rares éclats de Soleil hivernales qui nous étaient offerts en cette fin d’après-midi.

-Au fait , nous nous sommes croisés quelques fois au repere, et je connais ton nom parce que j'ai entendu je ne sais qui t'appeler... Mais je ne me suis jamais presenté. Johnattan. Johnattan Grey.

Johnattan…Johnattan…Johnattan…Oui son nom me disait quelque chose mais j’étais incapable de savoir pourquoi…Je ne crois pas l’avoir croisé au repère pourtant, un homme pareil, on s’en souvient non ?

Ou alors il n’y a que moi pour penser ce genre de connerie. Il esquisse un sourire, je réponds par un sourire également et je porte à nouveau la coupe à mes lèvres. Sentir le liquide frais pétillé sur ma langue me fait du bien…oui c’est agréable.

-Je peux t’appeler John’ ?

Je suis familière, comme si on se connaissait depuis toujours…Pourquoi….Peut-être parce que cela fait longtemps que je n’est pas rencontrée un homme qui m’aspire autant confiance…Oui c’est ça….et rien d’autre…ou peut-être que ci…

Alors je lui souris encore, un sourire un brun charmeur cette fois-ci…Mais qu’est ce qui me prend…Je me mors la lèvre…un peu fort peu être…Je regrette ce sourire…oui…ou pas ?

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" Comme tu veux', uniquement si je peux t'appeler Cheryl. »

Moui, bien sur. Il pouvait m’appeler Cheryl cela allait de sois. Prénom, nom de famille, peu importe je me fous de tout ça. La seule raison pour laquelle je désire l’appeler John c’est le raccourci. Et oui que voulez-vous, j’ai l’esprit pratique.

La nuit commence à tomber, les derniers rayons du Soleil qui lunche le bitume sont les plus brulants, les plus agréables, les plus énigmatiques et mystérieux. Je reprends mon verre de champagne et le porte à mes lèvres, chaque gorgée est délectable. Je finis bientôt mon verre et c’est avec une moue légèrement dédaigneuse que je me tourne vers mon vis-à-vis.

" Ca fait plaisir de voir une femme sourire a mes cotés."

Ca ne lui arrivait pas souvent, mais comment était-ce possible ? C’est vrai quoi, j’avais beau le connaître peu, au premier abord, il avait toutes les qualités possibles et imaginable. Je n’irais pas jusqu’à me jeter dans les bras d’un homme comme lui que j’aurais rencontré en d’autre circonstances mais bon, force m’était d’admettre qu’il était attirant, et de plus il possédait une part de mystère.

Après avoir formuler dans mon esprit ses pensées, je ne savais plus vraiment quoi dire et je sentis la gêne s’emparer de moi, je rougissait, je sentais la température de mes joues augmenter. Je changeais donc radicalement de sujet.

-Vous avez une femme, des enfants ?

La nuit était définitivement tombée et dans ce manteau nocturne, froid, bref hivernal, je grelotais…

[Rikiki...]