Clebard... Sans collier... Batarde... Sans pédigrée...
Oh. Putain !

Pardon ? [Non, Juliet, je ne t'ai pas appelée. Pas encore, rendors toi.]

Elle m’avait rejoint dehors. Oui. La femme. La femme du bar. [Mais non idiots ! Pas le poisson !] Elle m’avait rejoint sur le trottoir. En face du… C’était quoi déjà. Ma vue se troublait, je ne me souvenais meme plus du nom du dépo… du… Aherm. De la taverne quoi. [Ho. Il est où Ali Baba ?]

« Waw. Une vrai heroine… »
« Ouaip… Z’avez vu hein… »

J’aurais été un mec j’aurais roulé des mécanniques. Mais je suis femme. & quand on est femme… Non. Taggle Juliet. Mais je bombais presque le torse. Ma frange couvrait mon front sur lequel commençaient à perler d’infimes perles de sueur. Je pris ma tete entre mes mains. Dieu… J’étais chaude… [Non, mais… Vous avez l’esprit tordu ou quoi ? X.X]
Bref.

Je jette un œil intéressé sur le corps parfait de la belle inconnue. [Non, pas du bal masqué non plus. De la ruelle au bois dormant. *pang*] Je disais donc… Je jette un œil… Mais je le récupère après hein… Oui, j’y tiens moi. Faut pas croire.
[Tu as forcé aussi sur le rhum petite.]
[Ho… Tu crois ? Tss. Si peu voyons… *sifflote innocement*]

Ecoute les orgues. Elles jouent pour toi. Il est terrible, cet air là… J’espère que tu aimes. C’est assez beau, non ? C’est le requiem pour un… Con. Je l’ai composé spécialement pour toi. A ta mémoire de scélérat. C’est un joli thème, tu ne trouves pas ? Semblable à toi-même, pauvre con…
Oui, je pensais encore à mon idiot dépecé que j’avais laissé trainé dans une des ruelles obscures. Pouah… Tant pis. Que les rats viennent ronger son cadavre… Je n’en avais plus que faire.

Quoique…
Pauvres rats… Ils s’intoxiqueraient…
*pangagagagaga Juliet, va te coucher*

Coucher ? *fait tilt* *sbaf* *sbaf* *& re-sbaf*
Juliet… Au lit !
[Faut pas me dire ça deux fois à moi. X.X]
Ho. Oui, c’est vrai. Pardon.

Hum. Reprenons ? *grand sourire*

Juliet. Couchée ! Juliet, à la niche ! Juliet, au lit ! Juliet, va te rendormir bordel !
Oh…
Mais… Oui, c’est vrai. Je suis une chienne. J’avais oublié.
Mais là devant moi…
Y avait un bon petit quatre heures.

Non, pardon. Une jolie jeune femme aux cheveux noirs ébène. Et aux yeux pareils à ceux des biches. Je m’approche d’elle. De son corps qui sentait bon… La banane… La clope… La fleur d’oranger… Le papier… WC. *sbaf* [Non, mais… X.X Juliet… T’as trop fumé toi hein…] Ca sentait bon. Par tous les dieux… Chair… Manger ! Manger ! *-*
[Juliet… Tu fais peur avec tes yeux qui brillent. U_u]
Oui.

Alors je me tais.
Et je reprends. Enfin… J’essaie. X.X

« Z'aviez oublié votre feu. »
« Ho… Je vois !... Me… Me… Merci hein… J’te le… Je… »

Je chancelle à moitié. Mais je prends le briquet et je lui serre alors la main. [A la femme hein… Pas au briquet. Mouhaha ! Il me restait un peu de conscience quand meme… Quoique… Je parlais à mes lames, alors de là à parler aux briquets… Y a qu’un pas. Enfin, bref.]

Je lui serre la main, donc. Du moins, j’essaie plus exactement. Mes doigts tremblent, ma main est moite et elle tremble. Je ne trouve meme pas la sienne. A peine… Et je soupire. Je souris alors betement. Posant mes mains sur ses épaules, d’une familiarité qui frisait l’indécence. Je lui parlais comme si je l’avais toujours connue.

Elle n’était plus étrangère.
Mais… Les femmes ivres ne sont-elles pas les plus belles… ? Les plus désirables et les plus perdues ? Les femmes ivres ne sont-elles pas au fond… Les plus malheureuses… ?

« La C'est mon Pays des Merveilles. »
« Qu’est-ce que c’est… Beau… »

Pays des merveilles ? Il était où ce pays des merveilles… ? En vingt-cinq ans, je n’en avais connu aucune, et elle, elle en avait tout un pays ? Bouarg. Grahou. Un frisson. Je me mis à rever. Owhi… Tweedle Dum. Je l’aime. Niarf.

« Regarde ! Un liève de Mars ! »

Bouh… Que c’est beau… Je m’endormais en fait… Elle riait. Elle riait toujours. Et de la meme façon que moi. Oui, totalement. Hystéros je vous ai dit. Rah, pervers.

Et j’étais toujours par terre, moi, au fait. Elle se relève… Enfin, je crois ? Elle me tend la main, je l’attrape, mais au lieu de me redresser, elle s’afaisse sur moi. Grand soupir. Intérieur. Oui, parce qu’à l’extérieur, j’étais pliée en deux. Dans les deux sens du terme. Elle aussi cela dit.
On avait l’air de deux gosses. Deux marionettes ivres qui ne savent plus danser. Deux marionettes qui n’avaient encore qu’un cœur de bois pour le moment.

Elle ne bougeait plus. Elle restait sur moi. Son corps me frolait. La je riais un peu moins. Mais je ne la repousse pas. Je garde mes yeux rivés sur sa poitrine. Puis je la rejette un rien. Mais délicatement. Je la pousse sur le côté, juste histoire de me relever un peu… Oui, couchée sur les pavés… Ca le faisait moyen pour ma réputation.

Puis surtout… C’était froid tiens, qu’est-ce que tu crois. Hum.
Bref.

Et Gaspard qui sort de son échoppe pour venir nous voir. Il nous gueule de sa voix gutturale.

« Allez… Vos martinis bon sang ! »

Martini… *tilt [bis]* Je me mets debout… enfin, presque.
Et j’avance vers lui, mais avant, je tends ma main à la jeune femme encore sur le goudron. Je lui tends, mais en tremblant toujours. Je voyais toujours aussi flou.
Mais cette fois, c’ets moi qui m’étale comme un masse informe. Non, pardon, comme une grosse crepe encore chaude.
J’éclate une nouvelle fois de rire. Mes yeux se fermaient.

« Et si… On abandonnait Gilbert et ses martinis… ? Je crois qu’on n’y arrivera pas. »

« Si tu ne peux pas aller au martini. Le martini viendra à toi. »

Nouveau fou rire. Oui, on croirait qu’on ne sait faire que ça hein ? Haha ! Mais c’est parce que… Se saouler la gueule, ça rend heureux, il parait. Non, pas il parait. Mais c’est pas bien hein. C’pas bien… Pas bien, pas bien, pas bien du tout hein. Faut pas boire. Non faut pas, c’pas bien !
Non… C’est pas bien !
J’étais encore allongée sur le trottoir.

L’inconnue, elle, elle avait fait venir les… Fameux martinis jusqu’à nous. Oh, service express par ici… Je jubilais. Je bu mon verre d’une traite moi aussi. La vache. C’est bon. C’est fort. C’est enivrant. Et je ris encore plus fort. Charles-Napoléon lève les yeux au ciel. Je lui crie alors.

« Ho… Je paierai, t’en pas pépé… Je paierai ! »

Puis je le chasse alors de la main. Avant de m’approcher, en rampant lentement vers la jeune femme. Oui, moi aussi… Je rampais. Heureusement… Que personne ne passait par ici en ce moment… Ecoutez… Si l’un de vous a raté le début… Et qu’il me surprendrait dans cette position dégradante… Aherm… Je tiens à préciser… Oh, et puis, non, rien.
Pensez c’que vous voulez.
Je n’en ai que faire ! Mais a-b-s-olument que faire ! Waw… Ca fait un de ces effets…

Ma tete me tourne, les pavés bougent. Je ris pourtant. J’attrape l’épaule de mon inconnue. Nous étions deux femmes sur le goudron, à moitié abruties et complètement paumées.

« Les… Les pavés… Le trottoir… Il marche… Le trottoir… Il a des lapines et des olives dessus… »

Houlà.
Je crois que je délire un peu là. Oui, un peu… Roh, si peu voyons. C’est juste mon état habituel. Hum. Non, juste quand j’ai bu. Ou fumé. [Entre nous, c'est-à-dire souvent. *sbaf*]

Enfin, qu’importe.

Et je me tourne vers elle. Je la regarde. Enfin, j’essaie. Elle est si belle. Derrière le masque flou de mes yeux. Derrière mon orgueil et ma folie. Ce soir j’étais moins folle… Que d’habitude. Oui… Ce soir, je devenais à la portée de tous. Ce soir, j’avais rangé mon ego de psychotique dans ma poche.
Enfin, dans mes bras à résille. [Oui, c’est pratique ça aussi hein. X.X]

« Au fait... Moi... C'est Alice. Le Pays des Merveilles... Il est a moi… »
« En… Chantée Ralice. Moi c’est Juliet… Et… J’ai pas de Romeo. »

Je ris alors. Oui, toujours. [Comment ça, je ne sais faire que ça… Tss. ] Je la fixe. Et je lui prend la main.

Elle a des bottes extensibles . Et une ceinture inoxydable . Une mini jupe amovible . Et un t-shirt biodégradable . Elle a un short réversible . Et des faux cils interchangeables . Un bikini insubmersible . Et une veste en simili véritable . C'est ma poupée, mon joujou préféré . 100% matières synthétiques . C'est ma poupée, Ma poupée psychédélique …

Elle a des yeux irrésistibles . Et un sourire inaltérable . Un rouge à lèvres imperméable .

C'est ma poupée, mon joujou préféré . 100% matières synthétiques . C'est ma poupée, Ma poupée psychédélique . Spécimen rare, chef-d’œuvre unique . Modèle d'époque pièce authentique . C'est ma poupée, ma poupée psyché, … Ma poupée psychédélique .

C'est ma poupée formidable, c'est mon joujou terrible.

C'est ma poupée, mon joujou préféré . 100% matières synthétiques . C'est ma poupée, Ma poupée psychédélique …
Elle est née dans un drugstore . Elle suce son pouce quand elle s'endort . Elle collectionne les fleurs en plastique . Qu'elle cueille dans les champs magnétiques . Elle s'habille à Carnaby Street .
Elle dit papa, elle dit maman .
Elle porte des jeans patte d'éléphant...

C'est ma poupée, mon joujou préféré .100% matières synthétiques . C'est ma poupée, ma poupée psychédélique.
Viens petite fille dans mon comic strip…

« C'est le pays de Julie. »
« Oooooh… Mais je la connais aussi moi… Julie… Je la connais hein. »

Ma vision se troublait de plus en plus. Ma vision se brouillait. Les pavés devenaient encore plus flous et je n'arrivais plus rien à lire dans les yeux d'Elsa. Euh de... Martine-Eugénie. J'étais désespérée. Oui, désespérée, si, si vous avez bien lu. J'aurais donc pu me jeter à mourir dans son regard déjà terni...
Je détourne un rien la tete. Je la baise. Euh, pardon, je la baisse. Hum.... Je fixe le goudron flotter. Oui... Ca flotte le goudron... Vous ne le saviez pas... ? Eh bien vous le savez maintenant. Haha. Je m'avance à quatre pattes vers le lampado-réverbère le plus proche... Enfin... Il me paraissait quand meme à des kilomètres ce *... biiiiiiiiip de réverbère...

Je vins vomir sur le coté, faisant attention à ce que la belle inconnue ne me voit pas faire ça. Puis je me retourne. Lançant un regard à la belle Henriette.

" Regarde ça Jocelyne... Maintenant je fais vraiment les trottoirs... "

Et je ris. Toujours. Hoquetant et crachant entre deux inspirations. Ma tete me brule. Les batiments tournent autour de moi. Et ils m'emportent dans leur ronde.Comme un cercle infernal.

Je suis comme un enfant à qui on aurait tout donné. Une terre, un ciel étoilé, mais pas d’avenir tout tracé. Je suis comme un enfant…
Je fais des chateaux de sable on dirait que je suis le roi. Je fais tout pour me rendre aimable, je pleure et puis je tend les bras. Je fais la pluie et le beau temps. Je suis la vie, ses tourments, la nuit et le printemps. Je défigure ma poupée avec elle aucun état d’ame. Je ne sais rien de l’humanité, j’ouvre la bouche et on m’acclame.
Je suis comme un enfant… Et pour moi la terre c’est comme un jouet…

Et je commence à réciter. Mécaniquement, les yeux dans le vide et essayant de ramper jusqu’à Françoise-Georgettes qui m’attendait sur le trottoir. A moins qu'elle ne sois déjà à côté de moi... Je sais plus. Je savais plus rien.

" Julie la p'tite olive . Rêvait de voyager . Mais elle était captive . D'un rameau d'olivier . Elle tanait ses copines à longueur de journée . Avec les Philippines et St Germain des prés . .. Et ses copines elles ralaient... C'est bon Julie arrête de nous les briser . Tu sais bien que notre vie finira dans un panier . On est nées pour faire de l'huile d'olive . C'est comme ça c'est la nature . Et c'est très bon avec les endives.

Julie la p'tite olive l'entendait pas de cette oreille . Comme elle avait la verve vive elle prit à parti le soleil . Vous Monsieur vous tournez près de 24 h par jour . Le monde vous le connaissez vous en avez déjà fait le tour. C'est bon Julie arrête de les lui briser . Tu sais bien que notre vie finira dans un saladier . On est nées pour faire copines avec les endives. Le soleil lui y s'en tape y connaît rien a l'huile d'olive.

Cette fois Julie c'est terminé . Allez monte dans le camion qui nous emmène chez Puget . T'étais née pour faire de l'huile d'olive .
Maintenant tu fermes ta gueule et tu dis bonjour aux endives... "



« Oh... C'est triste. »
« Naaaaaan… C’est gay… ! »

Et je lui tombe dans les bras, elle entralace nos doigts. Oh… Pardon, on entrelace nos doigts… Bref, on entrelace quelque chose. Je sais plus vraiment comment on dit ça. Non, mais… Stop à vos idées perverses hein… Spèces d’obsédés va. Aherm.
Bref.

Cinq secondes plus tard, Géraldine me fixe d’un air un rien triste. Mais elle est toujours aussi bourrée. Toujours aussi belle aussi.
Toujours aussi belle.
Oui, toujours plus belle.

" Tu sais... La maison elle est grande ! Et Géraldine elle est petite !... Toute petite !..."

Puis je regarde autour de moi. Ho... Un monstre dans la poubelle... Oh, une barbie girl qui passait sur les pavés. Oh c'était beau.. Oh c'était chou... Oh j'étais folle. Oh là là. Mais fallait que j'me maitrise un peu.

Oh, regarde...

" Oh regarde Poupinette ! Oh regarde, y a Titou ! "

Les fleurs chez nous, sont en forme de sucettes. Les arbres sont en forme de tablette. Et je m'appelle Juliet hein...
Juliet.
J.U.L.I.E.T

Répète après moi. *pang*

T.... oui de titou. Le I comme un igloo, encore un T comme un toutou, le O et puis le U. Tout ça ça fait Titou. C'est pas beau ça ?

Et je la pousse délicatement... Enfin, non, pas vraiment délicatement. Brusquement meme plutot. Je la pousse sur le coté. Je me penche au dessus d'elle. Au dessus de son corps. Et je souris encore. Titou dans la tete.
Titou dans les yeux. Et Augustine devant moi.

" Princesse... Venez avec moi. Il ne vous arrivera rien. Courrons ! Raspoutine ne nous rattrapera jamais ! Courons vers la ville de Moscou. Courrons ! La petite Olive est en danger... "



Mais tout ça... Ca m'étonnait un peu. D'habitude je tenais mieux l'alcool que ça... Enfin, qu'importe. J'insulte les passants qui passent. Je crache sur les merdes qui trainent. Je gueule sur les dégénérés qui dégénèrent. Et j'attends la belle Simone. Oh... Pardon, ce n'est pas Simone... ?

Alors je parle tout haut.
Je prends un air confus.

" Toutes mes plus... Plates... Mais vraiment... Raplaplas mes excuses... "

C'était comment alors ?

Ho. Ca c’était beau. Eh quoi ? Aucune idée. Mais c’est beau. N’est-ce pas ? Hein ? Hein que c’est beau ? Oui, Juliet recouche-toi. Coucouche panier. Papattes en rond. Warf ?... Déraille si tu veux. #Mais déraille toute seule.# Ho. Alice… Ho Alice… Emmène-moi dans ton pays des merveilles ! Ho... Alice. Ho Alice…

« Alice ! T’as déjà vu un chapelier Toqué ? »

Quoi ? C’est mignon un chapelier. Aussi toqué soit-il. Oh. C’est comme un chapelier botté. Mais avec une toque. Mouhahaha. [C’était marrant hein ! Faut rire !] Je suis… Je suis… Bourrée… Et j’aime ça. Dieu j’aime ça. Non, j’aime etre bourrée hein. Dieu je le connais pas ! Enfin… Personnellement je veux dire !

« Regarde Belle Princesse... Le chemin de briques jaunes. »
« Et la ... C'est le lion peureux ! »
« On dirait des bonbons ! »
« Prenons le pont par dessus l'arc en ciel. Je t'emmenerais dans mon bateau pirate ! »

Mais quoi ? Eh quoi ? Eh quoi ? Qu’est-ce qu’elle me parle de briques jaunes, de bateau pirate et de lionceau ! J’ai beau rien comprendre, je ris quand meme. Puis Alfonsine-Marie se met à enlacer un poteau. Drole d’idée… Mais pourquoi pas, au fond. C’est toujours mieux qu’une poubelle ! [& là faut rire. *sort loin très très très loin*] Et pour la suivre dans son élan de… tendresse abstraite, je fais de meme avec le réverbère auprès duquel je m’étais agenouillée auparavant. Je l’embrasse, le cajole, le caline. Et je jette de furtifs regards vers Germaine Andrée.

« Mon poteau il est plus beau que le tien. Il a des petites lumières au bout des bras. »

Oh c’est beau… Mais elle s’approche alors de moi. Ou plutôt… elle rampe peu à peu vers moi. Et moi je fais pareil. On était donc deux… rampantes à ramper sur la rampe. Non, sur le sol pardon. Je me confuse. [Infusion ? *poooooorte !*] Han ça ne se dit pas ? Qu’importe ! J’invente des mots, je serai celèbre ! Futur Einstein.

Mais Armande-Appoline n’a pas rampé longtemps. Contrairement à la scarpe. Euh, pardon à la carpe que j’étais. Elle se redressa, courut un peu dans tous les sens. Moi je voulais faire pareil, mais j’avais trop mal à la tete. Enfin, mal partout cela dit. Ho des étoiles partout… Ho c’est joli… ! bref. Elle s’approche, elle m’atterit dans les bras quand meme. [Allez savoir comment on a fait notre compte pour ça, étant donné qu’elle était debout & que j’étais par terre… Par symétrie peut etre… En défiant les lois de la gravité… Ou par la propriété de la réciproque de la définition du goudron. *pang* Je vais me coucher ! Je vais me coucher ! Hasta la vista !]

… Vous y avez cru hein ?! Ehhhhh bah non ! Je reste ! C’est con hein… Mais je me plais ici. Meme à raconter des conneries & bourrée comme à ma première cuite. Oui ma première cuite… C’était la classe. En boite moldue, une nuit, à trois heures du mat. Le lendemain… j’avais égorgé un passant. Oui ça c’était… ma vie, mon œuvre. Les trois minutes d’émotion. Nostalgie quand tu nous tiens…

& elle m’embrasse. Si, si ! Je vous dis ! Augustine ! Elle-meme. En personne. En chair, en os & en dents cariées. Ha non, le dernier c’était pas vrai. Je vous ai eu ! *se pend* Bref, je reprends. [Oupas ?]

« Ho Gertrude… J’te vois venir hein… ! »

Mais bourrée comme je sais pas quoi, je lui saute sauvagement dessus. Mordant ses lèvres. Enfin, c’que je pense etre ses lèvres. [Oui c’était ses lèvres… N’allez pas vous imaginer je ne sais quoi avec vos pensées tordues…]

Et puis oh, je ne vois plus vraiment la suite des évènements. Micheline fait quelque chose, mais je ne sais plus quoi. Je crois que Germaine a usé de la magie. Pour qui ? Pour quoi ? That is the question… Un cochon rose dévale alors l’allée. Enfin, la ruelle. Enfin… le truc quoi. Bon, il dévale quelque chose. Ca ira comme ça.